Foire aux questions


L’ALIMENTATION - CONTRÔLES

1Quelles garanties de qualité offre l’aquaculture française ?
En ce qui concerne notre assiette, la France a probablement mis en place plus de contrôles et de garde-fous que n’importe quelle autre région du monde. Les poissons d’aquaculture produits en France répondent à toutes les garanties au niveau de la traçabilité de l’écloserie à l’étal, des ingrédients entrant dans l’alimentation des poissons, de la sécurité alimentaire, des conditions d’élevage et des produits autorisés. La Charte « Aquaculture de nos Régions » contrôlée par le CIPA, s’impose comme base à toutes les démarches de labellisation présentes en France
2Que mangent les poissons d’élevage ?
Comme dans leur milieu naturel, nos poissons consomment du poisson et des végétaux... Ainsi, l’aliment qui est distribué sous forme de farine de poisson, est issu de la pêche durable et de végétaux issus ou non de filières bio agricoles en fonction des labels. Cette exigence pour la filière aquacole française, garantie une alimentation identique dans son contenu à celle des poissons sauvages. Parallèlement, le procédé d’extrusion utilisé, permet une bonne assimilation par le poisson, tout en évitant le gaspillage.

PRÉSERVATION DE LA PLANÈTE

1L’aquaculture a t-elle un impact sur la diminution des stocks de poissons dans le monde ?
Dans un souci permanent de préservation des stocks de la planète, les travaux de recherche sur la substitution nous amènent à baisser considérablement le pourcentage de farine de poissons dans l’alimentation. Ainsi, un poisson d’élevage consomme en moyenne au moins 100 fois moins de poissons que son homologue sauvage. Parallèlement, il transforme les protéines cinq fois mieux qu’un bovin. C’est la raison pour laquelle la filière aquacole mondiale progresse beaucoup plus vite que toutes les autres filières agroalimentaires.

CONTRÔLE SANITAIRE

1Quelles sont les mesures de contrôle des aliments en France ?
Les fabricants d’aliments ont mis en place une traçabilité qui permet de connaître les origines et les caractéristiques des matières premières utilisées, à partir du numéro de lot, présent sur chaque bon de livraison remis au pisciculteur.De plus, la réglementation sur l’étiquetage des aliments pour poisson prévoit de faire figurer sur l’emballage, la liste détaillée des ingrédients.
Comme tous les aliments, les aliments pour poisson doivent répondre à des obligations générales de qualité et de sécurité contrôlées par la DGCCRF.
L’aquaculture française ne se fournit en aliment qu’auprès de fournisseurs Français et Européens connus pour leur professionnalisme et la prise en considération de leur responsabilité environnementale.
2Les poissons d’aquaculture sont-ils génétiquement modifiés ?
La réglementation européenne est très stricte : EN AUCUN CAS, les poissons élevés en Europe ne peuvent faire l’objet de manipulation génétique.
3Le poisson d’aquaculture contient-il plus de dioxines et PCB que le poisson de pêche ?
NON ! La contamination des poissons en dioxine et PCB peut se faire via leur alimentation dans le milieu naturel. Or, le poisson d’aquaculture est nourri avec un aliment composé, soumis à de nombreux contrôles. Toutes les mesures réalisées sur nos poissons sont inférieures aux valeurs réglementaires et se situe dans la fourchette basse des produits mis sur le marché. Les valeurs constatées régulièrement sont de l’ordre de 0,14 picogramme/kg sont très inférieures à ceux de la pêche française 1,2 picogramme/kg.

BÉNÉFICES NUTRITIONNELS

1Les poissons d’aquaculture français ont-ils les mêmes qualités nutritionnelles que les poissons de pêche ?
Bien sûr, et de façon 100 % naturelle ! Les qualités nutritionnelles et diététiques du poisson d’aquaculture sont évidentes et naturelles : richesse en protéines, faible teneur en lipides, présence importantes d’acides gras oméga 3, sans oublier les micronutriments essentiels qu’ils contiennent : vitamines (A, D, B12), minéraux, oligoéléments (fer, sélénium).
Par ailleurs, notre maitrise complète de l’œuf de poissons à l’assiette permet de garantir la constance de la qualité offerte aux consommateurs.
2Les poissons d’aquaculture sont-ils plus gras ?
Qu’ils soient sauvages ou d’élevage, les poissons sont plus ou moins gras en fonction des espèces et des saisons. Le poisson en général ne peut être défini comme un aliment «gras».
Contrairement aux idées reçues, c’est l’espèce et non la provenance (pêche ou pisciculture) qui détermine la composition nutritionnelle des produits aquatiques.
Les poissons d’aquaculture ne sont donc pas toujours plus gras que les poissons sauvages. Ils sont, de la même façon, riches d’éléments nutritionnels comme les acides gras polyinsaturés à longue chaîne oméga 3 et certains minéraux, qui sont bénéfiques pour la santé humaine. Ceci étant, comme tout éleveur, un aquaculteur peut « sur nourrir » s’il gère mal son élevage. Dans ce cas précis, le poisson sera effectivement trop gras !
3Le poisson d’aquaculture a -t-il le même goût que le poisson de pêche ?
Notre objectif au sein des sites de GLORIA MARIS est de proposer au consommateur un poisson aux qualités gustatives et nutritionnelles optimales, en toute sécurité. Nos méthodes d’élevage et le soin apporté aux poissons visent à obtenir un poisson présentant les caractéristiques les plus proches du meilleur poisson sauvage. Dans bon nombre de nos dégustations à l’aveugle, les poissons issus de nos fermes piscicoles recueillent la préférence des dégustateurs.

POLLUTION

1Est-ce que la pisciculture pollue ?
La surveillance de la qualité de l’eau est au coeur de nos préoccupations permanentes car le poisson a besoin d’une eau de qualité pour grandir. L’eau est notre matière première, nous nous devons de la maintenir dans de bonnes conditions de propreté, d’où l’importance des recherches menées autour de l’alimentation des poissons. Couramment employée, l’alimentation extrudée respecte les besoins des poissons, tout en limitant la quantité de déchets. Les aquaculteurs sont les premiers concernés par la qualité environnementale de leurs élevages : seul un milieu sain permet d’obtenir de bonnes performances et de produire un poisson de qualité !

TRAITEMENTS OU PAS ?

1Comment sont contrôlés les médicaments utilisés ?
Nos élevages sont très encadrés réglementairement et impose un suivi sanitaire régulier de toutes les exploitations par des vétérinaires. Nous disposons d’outils pour prévenir l’apparition de maladies, notamment à partir d’un guide de bonnes pratiques sanitaires élaboré par des vétérinaires. En cas de maladie avérée, les poissons sont tout d’abord mis à jeun pour les soulager et favoriser l’immunité naturelle du poisson, puis des médicaments sont éventuellement délivrés en fonction des cas, mais de manière très encadrée, uniquement sur ordonnance pour un lot concerné et en quantité limitée pour un traitement en général de 7 jours.
De plus la loi nous oblige à écarter de la vente tout lot traité, le temps nécessaire à l’élimination de toute trace de traitement dans l’organisme du poisson. Ce point de sécurité alimentaire est vérifié régulièrement par la DGCCRF par des contrôles inopinés.
Les poissons de GLORIA MARIS ont obtenu des labels avec zéro traitement autorisé comme le label Rouge Corse, ce qui est exceptionnel dans une filière d’élevage de quelques produits que ce soient.

LES PRÉLÈVEMENTS DES RESSOURCES NATURELLES

1Quelle est la part du poisson d’élevage dans la consommation de poisson en Europe
La consommation annuelle de poissons dans l’Union Européenne est de 20 kg par an et par habitant (en poids vif). Cette consommation varie de façon importante entre les divers pays européens (24 kg en France). En revanche, la consommation des poissons d’élevage par an et par habitant, est assez homogène entre les divers pays et se situe entre 2 et 3 kg par an. En France, 50 % des étales sont approvisionnés de poissons d’aquaculture, trop souvent présentés comme poissons sauvages.
2Poissons d’aquaculture, poissons de pêche…quelles parts de marché en Europe ?
Les captures de pêche européenne sont en baisse constante et l’augmentation de la production piscicole européenne est insuffisante pour pallier la baisse des apports de la pêche. La consommation de produits aquatiques dans l’Union Européenne repose à 70 % sur les importations. 73 % des poissons de pêche consommés dans l’Union Européenne sont importés ainsi que 60 % des poissons d’élevage.
La balance commerciale française est extrêmement déficitaire : 1,6 Milliards d’euros en 2008 (source : OFIMER, France d’après FAO et Eurostat). La France subit de pleine fouet la concurrence déloyale des pays tiers qui ne fonctionnent avec les mêmes exigences sanitaire, qualité et traçabilité qu’en France.
3L’aquaculture pille t-elle les mers ?
En France, le parti-pris de l’aquaculture a été de s’orienter vers l’élevage d’espèces nobles (Truite, Bar, Daurade, Maigre, Esturgeon, Saumon, Turbot...), à tendance carnassière, dont la pêche ne peut satisfaire la demande croissante. L’aliment distribué à ces poissons contient 20 à 25% de farine de poissons et 10 à 15% d’huile de poissons, le reste étant composé de produits végétaux, vitamines et minéraux. La fabrication des aliments pour poissons est d’ailleurs inscrite dans un cadre réglementaire européen et français très exigeant, l’un des plus sûrs au monde.
A ce jour, le travail effectué avec la Recherche a permis d’améliorer fortement l’efficacité alimentaire. Ainsi un poisson d’élevage consomme beaucoup moins de poissons sauvages qu’un poisson de pêche de la même espèce.
4Quelles pistes d’avenir pour améliorer l’aquaculture ?
On parle aujourd’hui d’aquaculture durable. En Europe, les consommateurs privilégient les poissons carnivores. Seuls 10 % seulement des poissons élevés dans le monde sont ce type de poissons. Leur production dispose encore d’un potentiel important de développement. Pour cela plusieurs pistes peuvent être exploitées pour leur alimentation comme :
  • L’utilisation prioritaire des farines de poissons pour les poissons d’aquaculture, plutôt que pour d’autres animaux ;
  • La poursuite de l’amélioration de l’efficacité alimentaire de nos élevages : Il y a 10 ans, chaque Kg de poissons nobles d’élevage avait besoin de 5 à 10 Kg de poissons issus de la pêche minotière; aujourd’hui nous sommes entre 1 à 3 ; dans le meilleur des cas nous sommes inférieurs à 1 (nous consommons moins de poisson non commercialisable pour l’homme que nous ne produisons de poisson noble)
  • La valorisation des co-produits de transformation de poissons pour rentrer dans la chaîne d’élaboration des farines et des Huiles.
  • La recherche de nouvelles sources de protéines et d’huiles comme par exemple les insectes